Autorin: Kirsten Müller
Le parc de machines comprend également un pulvérisateur tracté Bargam, 21 m, un épandeur d'engrais Rauch, une herse rotative Lemken Zirkon 12, un semoir Krummenacher, un Agroliner de Kröger, une benne tandem, 21 tonnes et une benne à deux essieux, 18 tonnes. Quatre tracteurs de marque Fendt, 260 S, 211, 313, 516, et un John Deere 6430.
La qualité de la récolte est essentielle
Lors de la récolte des pommes de terre, Mathias Kummer veille délicatement à la qualité. Il ne doit pas y avoir de dommages mécaniques sur le tubercule. Les bons réglages de la machine et l'expérience sont une chose, le choix du moment optimal pour la récolte en est une autre. Le fait que les délais soient de plus en plus serrés ces dernières années exige une force de frappe dans le parc de machines. C'est l'une des raisons pour lesquelles M. Kummer a fait l'acquisition d'une arracheuse à deux rangs supplémentaire l'année dernière. Il n'a pas de réclamations concernant la qualité des tubercules. Si des réclamations devaient survenir de la part de l'acheteur, il encourage ses clients à lui en faire part immédiatement. Heureusement, cela ne s'est pas encore produit, dit M. Kummer. Après son apprentissage agricole, il a travaillé douze ans comme mécanicien et serrurier chez Baumgartner AG.
En 2003, il a construit avec ses parents un poulailler pour 18 000 poulets de chair. La même année, il a commencé à travailler à façon pour l'arrachage des pommes de terre, à l'époque avec une machine à une rangée. En 2011, Mathias a repris l'exploitation de ses parents.
Le manque de protection phytosanitaire est préoccupant
Sur les terres arables appartenant à la ferme, il cultive 26 ha de pommes de terre dont 10 ha de pommes de terre précoces des variétés « Acoustic », « Twinner », « Lady Rosetta », « Inova » et 16 ha de variétés tardives : « Agria », « Lady Jane », « Markies », « Lady Rosetta », « Sunshine ». Les betteraves sucrières, le maïs, l'orge et le blé poussent également sur ses terres. Les attaques croissantes de parasites et le manque d'alternatives aux produits phytosanitaires l'inquiètent. « Il devient de plus en plus difficile de produire une pomme de terre de bonne qualité », dit-il. Il espère que l'association lui apportera des idées nouvelles pour le développement de son exploitation. En ce qui concerne la protection des sols, sa position est claire : « J'investis dans des systèmes de gonflage des pneus, qui me coûtent environ 6 000 CHF par tracteur. Je m'attends à ce que nous soyons soutenus financièrement en tant qu'agro-entrepreneurs, en particulier au moment des récoltes, car nous occupons un rôle clé. Je souhaiterais que l'association s'engage dans ce sens. »
