Tendances en matière de travail du sol lors des journées sur le terrain de la DLG.
Auteur/photos : Christian Mühlhausen
Dans une agriculture soumise à des défis croissants, tels que les restrictions en matière de fertilisation, la disparition des substances actives des produits phytosanitaires, l'augmentation des résistances, chaque vis de réglage est importante pour obtenir le meilleur rendement possible dans les champs. Le travail du sol joue ici un rôle clé, surtout après la récolte, afin d'une part de priver les ravageurs et les maladies de leur milieu de culture et de rétablir rapidement l'état souhaité pour la culture suivante, et d'autre part de maintenir la couverture du sol afin d'éviter l'érosion par le vent et l'eau et de constituer ou du moins de préserver l'humus. De même, des concepts flexibles sont recherchés au fil des années. En effet, lors d'une année de sécheresse, il faut par exemple travailler le plus superficiellement possible et en économisant l'eau, afin de permettre l'humidité résiduelle pour le semis de cultures intermédiaires, alors que lors d'une autre année humide, il faut avant tout incorporer les stocks de céréales non récoltés ou les pailles couchées et favoriser l'évaporation sur les sols argileux, afin de permettre la poursuite du travail ou du semis.
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