Avec ses 447 435 km², la Suède est le troisième plus grand pays du continent européen et est très boisée. L'agriculture est surtout pratiquée dans le sud. Lorsqu'un automobiliste quitte le pont de l'Öresund, long de 18 km, qui est depuis 2 000 la liaison terrestre entre le Danemark et la Suède, il voit jusqu'à l'horizon d'immenses champs de betteraves sucrières, de blé et de colza. On y trouve des terres lourdes et fertiles. Sur les terrains un peu plus légers poussent des cultures de maïs, de pommes de terre et d'orge ainsi que des légumes.
Selon les autorités agricoles suédoises, le pays comptait un peu plus de 56 000 fermes, dont 15 471 étaient des exploitations purement agricoles et 15 000 des exploitations d'élevage. La Suède n'est pas épargnée par le changement structurel de l'agriculture. Au cours des 30 dernières années, 93 % des exploitations laitières ont cessé leur activité. La taille moyenne des troupeaux est de 106 têtes et la superficie moyenne des terres arables par exploitation est de 48 hectares.
Thomas Nilsson raconte que c'est une région pauvre en animaux. La paille est broyée à 60 %. Les parcelles font en moyenne 7 à 8 ha. Il bat 900 à 1 000 ha de surface (céréales, maïs) par an. Son travail principal se concentre sur la culture de la betterave sucrière, du semis à la récolte. La sucrerie d'Örtofta, dans le sud, est la seule sucrerie de Suède et l'une des usines de transformation de la betterave sucrière les plus grandes et les plus efficaces de toute l'Europe, selon les exploitants.
Il y a quatre ans, Thomas Nilsson a construit un tout nouveau hall. Le hall des machines atteint une dimension de 103 m de long et 28 m de large. De quoi abriter de nombreuses machines. Lui-même, avec trois employés et sa femme, répond aux souhaits de ses clients. Il gère également sa propre exploitation de 800 ha. Son père a démarré l'exploitation en 1960. Dans le hall, il y a la récolteuse de betteraves Grimme Maxtron 620 et bien d'autres machines pour les travaux phytosanitaires, les semis, le pressage et l'ensilage, le travail du sol et la technique communale pour le service hivernal. Il voit un défi dans l'acquisition de main d'œuvre spécialisée. « Cette machine par exemple », en montrant le pulvérisateur du fabricant danois Danfoil, « n'est pas à la portée de tous ». Il a besoin d'urgence d'un ou deux employés supplémentaires.
